Weelen

Cutie Mark et talent

Vie sauvage : Sharp Slash est un nomade et un aventurier dans l’âme. La vie de sédentaire n’est pas pour lui. Il est ainsi accoutumé à la vie en pleine nature. Dormir à la belle étoile, ne jamais rester au même endroit, se nourrir de baies et boire l’eau des rivières. Ce genre de chose. Ainsi, il en a développer un certain instinct pour vivre dans la forêt. Il trouve facilement les ressources dont il a besoin, entretien une certaine communion avec la nature et possède un bon sens de l’orientation. En résumé, il s’adapte facilement à la vie sauvage.

Compétences et possessions
-A l’habitude de se battre (mais n’a suivi aucune formation et n’a donc aucune notion ni technique)
-Vol comme un pégase lambda (n’as jamais fait de voltige)
-Ses sabots se sont endurcis de par ses voyages (il fait beaucoup de marche)
-Est capable de porter des charges un peu plus importantes au sol que la majorité de ses congénères à plumes
-Se retrouve moins facilement impressionné par certaines choses

-Une machette transformable (couperet-scie de Bloodborne)
-Un large manteau à capuchon
-Un chapeau semblable à un tricorne mais dont les pointent s’en vont vers l’arrière en formant des plumes de pégase
-Un duo de sacoche

En général
Sharp a toujours été un poney sans attaches réelles. Vite indépendant et appréciant plus souvent la solitude qu’offre Mère Nature à la sensation d’être entouré, il n’est pas très causant et parait très facilement asocial. Ce qui n’est pas totalement véridique ! Même s’il ne parle pas beaucoup, il se montre facilement accueillant, presque chaleureux parfois. Ce n’est pas un mauvais bougre, il a simplement beaucoup d’énergie, vit plus dans la nature qu’avec ses congénères et affiche une mine parfois renfrognée. Aussi, en vue de sa courte existence au sein de la société et des mœurs de ses semblables, il est très ouvert d’esprit. D’ailleurs, il n’est pas particulièrement perfectionniste, il ne s’arrête pas à des détails. Ainsi, c’est quelqu’un d’impartial sur la plupart des choses. A tel point qu’il fait à peine la différence entre un poney adulte et un poulain (au sujet de l’état d’esprit et de sa façon de traiter chacun).
D’un autre côté, bien qu’il soit prêt à se donner corps et âme pour goûter à la liberté tous les jours, il est d’une fainéantise affligeante quand il s‘agit de faire quelque chose qu’il n’aime pas faire ou dont il n’a simplement pas envie. Quitte à volontairement y mettre de la mauvaise volonté (il prenait un temps fou à mettre la table et simulait des maux de ventre et autres mauvais tours pour éviter de se lever pour aller à l’église, même s’il finissait toujours par y aller, vu le ton qu’employait son père…) Ah ! Et il est plutôt susceptible, s’agace facilement en général et est très peu patient. Mais quoi de plus normal pou un poney énergique et surtout passionné ? Téméraire, voire hargneux, il se donne toujours à fond pour poursuivre ses envies et ses objectifs.
Enfin, il s’extasie facilement sur de jolies choses (panoramas, paysages, monuments, et même des objets, allant des statues et sculptures aux bijoux d’orfèvres).

Ce que Sharp Slash aime :
-Être le plus libre possible et le plus longtemps possible
-Voyager
-Se battre
-Découvrir des choses, percer des mystères et dévoiler des secrets au grand jour
-Se la raconter, se croire cool parfois et, s’il en a l’occasion, raconter ses aventures

Ce qu’il n’aime pas :
-Avoir à assumer des devoirs ou à honorer des responsabilités
-Être accompagné lorsqu’il voyages, même ça lui arrive de tolérer et peut-être d’accepter une présence avec lui
-Perdre quelque chose ou perdre un jeu, un combat ou quoi que ce soit qui implique un vainqueur et un perdant
-Que l’on ait quelque chose à lui reprocher et qu’on le critique. C’est encore pire si cela concerne son mode de vie et des choix qu’il a fait
-Les gens ayant peur de quelque chose
-Les gens trop sérieux, moroses, déprimants ou moralisateurs
-Absolument tout ce qui représente un obstacle direct à sa liberté


Ce que sa famille dit de lui
-Forester (père) : « Il a des capacités, c’est un fait ! Et il n’est pas spécialement mauvais. Mais ce sont bien ses seuls bons côtés ! Il est fainéant, ne penses qu’à s’amuser et il tient sans arrêt des propos incohérents ! Il est d’une stupidité monumentale des fois, ce qui est très pénible. J’ai bien souvent essayé de lui inculquer le bon sens, mais il est têtu comme une mule (ne le prenez pas mal, hein). Même quand j’y allais avec toute la vigueur dont n’importe quel père aurait fait preuve, il n’y a rien à faire. Il n’en fait qu’a sa tête. Pourtant, je tiens à lui et je m’inquiète pour lui. »

-Arch Wood (mère) : « Il a toujours été très curieux et aventureux. Un vrai casse-cou ! Combien de fois l’avons-nous récupéré, couvert de saleté et égratigné de toute part ? Héhé ! Je suis heureuse d’avoir eu un fils comme lui. Il ne craint aucun danger et c’est un poney qui a du cœur, même si parfois il ne réfléchit pas beaucoup avant d’agir. Je suis simplement triste qu’aujourd’hui, il ne revient plus nous voir que de façon saisonnière… Il me manque souvent. Et avec mon mari, nous nous faisons du souci pour lui. »

Ce que ses amis disent de lui
« Amis » est un bien grand mot. Sharp Slash n’a pas vraiment de personnes avec qui il est resté en contact. Seulement des gens qu’il connait et qu’il apprécie. Tous diront qu’il est quelqu’un de vif et de sympathique, mais sans plus.

Ce que ses ennemis disent de lui
-Red Pearl (un étalon avec qui il s’est souvent battu) : « Ce type est un danger public ! Quand je l’ai rencontré, on était gosses. J’étais avec mes amis et on s’amusait avec un poney plus petit que nous. On voulait juste l’aider à se préparer au monde des adultes, c’est la vérité ! Et lui est arrivé de nulle part et il m’a foncé dessus ! Il s’est mit à me frapper comme un fou-furieux. Mes trois amis ont fait ce qu’ils pouvaient pour l’arrêter mais il se débattait comme c’est pas permis ! On a réussi à le mettre au sol à un moment, mais on a pu que partir parce qu’un adulte passait. Et à chaque fois qu’il nous croisait, qu’on soit tout seul ou à plusieurs, il galopait vers nous et rebelote ! Et parfois il arrivait à nous mettre au tapis tous les quatre ! Rarement mais quand même ! Je vous le dis ; ne vous approchez surtout pas de ce taré ! »

Enfance
Dans un bar situé au cœur d’une bourgade modeste. L’ambiance était à la fête. Des bruits de chopes en bois qui se rencontraient quand les poneys trinquaient, les éclats de rire d’étalon déjà rincés et de juments amusées par ces derniers. Tout ceci dans la lumière vacillante mais rayonnantes des lampes à huile, véritables soleils dans la nuit.

Au comptoir, un poney habillé d’un grand manteau d’un gris sombre et pâle venait de terminer une de ses histoires d’expédition dans les forêts de chez lui. A sa droite, une ravissante demoiselle qui l’écoutait par pure gentillesse. Et puis, elle le trouvait drôle à raconter une promenade de santé comme si s’avait été une trépidante aventure de roman. Elle gloussait. Et puis, elle lui demanda :

« Comment avez-vous commencé votre vie d’aventurier ? Je suis curieuse de connaitre le parcours d’un véritable explorateur. »

Sharp Slash ne l’attendait pas du tout. Il hésita un peu en se grattant la tête et il fallut qu’elle insiste en lui offrant un sourire aguicheur pour qu’il accepte enfin de se lancer.

« Bon. Déjà, je suis né un 27 Septembre. Mon père s’appel Forester. D’aussi loin que je me souvienne, il a toujours été garde forestier. Et ma mère c’est Arch Wood. Elle ne travaillait pas. A cause d’un arbre qui lui est tombé dessus et l’a privé de ses sabots arrières. Elle a une sorte de prothèse à roulettes pour marcher. Enfin bref ! Mon père l’a aidé pendant sa convalescence, les tentatives de rééducation et ça a été le coup de foudre, etc… »

Son interlocutrice a l’air quelque peu surprise de sa façon de parler de s’union de ses parents.

« Du coup, elle vit à la maison. Mais ca l’a pas empêché de me fabriquer ! »

Il boit quelques gorgées de son alcool et repart de plus belle.

« Il faut savoir que dès le début j’étais un sacré casse-cou ! Qu’est-ce que j’ai pu faire comme gaffes ! Je bougeais partout, je tenais pas en place plus de deux secondes ! Et puis, j’étais curieux comme c’était pas permis. Je fouillais chaque recoin de la maison. Je courrais partout. Rien que pour me changer ma couche, mon père me poursuivait tout le temps ! »

La jeune licorne n’a pas l’air plus amusée que cela, ce qui ne représente pas du tout un souci pour Sharp.

« Ensuite, vers 4-5 ans, j’ai le droit de sortir de la maison et de me balader dans mon village. Je me suis pas privé ! J’en ai fait le tour entier des centaines de fois ! Je le connais comme ma poche ! Et puis, j’ai pu rencontrer mes premiers potes. Alors je connais plus du tout leurs noms mais je me rappel qu’il y avait un pégase, deux licornes et un terrestre. On s’entendait bien ! On a fait pleins de trucs, on passait notre temps à jouer ensemble dehors. Presque tout le monde nous connaissait. »

Nouvelle pause, nouvelles gorgées de bière.

« Et dans le lot, il y avait cet abruti de Red Pearl et sa bande. Des crapule, genre petits caïds. Eux aussi étaient connu pour être de sacrés enquiquineurs ! Je me souviens surtout d’un jour où la plus petite de notre bande à nous, une licorne minuscule et mignonne tout plein s’est faite cernée et embêtée par ces brutes. J’étais tout seul dans la rue à ce moment-là. Autant dire que dès que j’ai vu les lascars rigoler devant ma copine en larmes, j’ai foncé et j’ai pas hésité une seconde à leur une. Et pas qu’une d’ailleurs, haha ! Bon, ils étaient cinq donc j’avais pas beaucoup de chance de gagner, mais un adulte est arrivé alors que j’avais mis Red au tapis ! Bon, les autres ont fait pareil avec moi… Mais j’ai eu plusieurs fois ma revanche après ! On est devenu rivaux ! Qu’est-ce qu’on a pu se battre tous ! Parfois je gagnais malgré leur nombre ! Et puis, le mieux, c’est que mes parents m’ont pas enguirlandé. Au contraire ! Ils étaient fiers de moi. »

Sharp eut une petite poussée de nostalgie, et il reprit.

« La vie était calme dans mon patelin. C’est qu’à partir de 8 ans que mon père m’initie à son boulot de garde forestier. C’était la première fois qu’il m’a emmené avec lui. Et ça m’est apparu comme une révélation. Dans la forêt à côté de chez nous, je me suis senti tout de suite chez moi. Je me sentais tellement bien, complètement libre ! C’était une sensation de dingue ! Alors j’attendais avec impatience la prochaine fois ou mon père m’emmènerait avec lui. Je lui demandais directement, de temps en temps. Et une fois, je me suis éloigné de lui pour explorer dans mon coin. J’étais pas paniqué ou quoi ! Je suis rentré le soir-même, dans un bien sale état, mais qu’est-ce que j’étais content ! Mon père a pas compris et il m’avait cherché partout. Quand il est rentré, il a vu ma mère qui sautillait et puis moi avec ça… »

Il relève sa cape et révèle sa Cutie Mark à la jument qui l’écoute avec bien plus d’attention qu’au début. Il arbore le symbole de sa destinée avec fierté.

« Ma Marque de Beauté ! Une révélation, je te dis. »

Il va pour boire sa bière, amis lorsque sa chope atteint ses lèvres, seuls une goutte et un restant de mousse passèrent la frontière de sa bouche. Il réclame une nouvelle rasade au garçon. Et le temps d’obtenir sa commande, il poursuivit.

« Après 3 ans d’apprentissage, mon père a commencé à me solliciter pour lui filer un coup de main dans les bois. Et par les Poètes, que c’était bons de pouvoir enfin faire ce que je voulais dans cet endroit que je commençais à bien connaitre ! Mes parents n’avaient pas du tout peur pour moi parce qu’il savait qu’avec mon talent je ne risquais pas grand-chose. Et notre coin a toujours été super tranquille, hein. »

Vie adulte

La nouvelle bière arriva enfin entre les sabots de Sharp qui lui sauta presque littéralement dessus.

« Ah enfin ! Ca donne soif de papoter autant ! »

Il en vida près de la moitié en une série de goulées. Il poussa un grand soupire de satisfaction en tapant le derrière de la chope contre le bar. Il put enfin reprendre son histoire.

« Ca a duré pendant presque 7 ans… Autant dire qu’à la fin, j’avais exploré la forêt en long, en large et en travers. J’en connaissais chaque détail. C’est toujours le cas, d’ailleurs. Mais à 18 piges, j’ai eu envie d’autres choses. Je voulais dépasser les frontières, découvrir plus de choses, plus d’endroits. Je serais mort d’ennui si j’avais pas pris cette décision ! J’ai donc décidé de partir du foyer familial pour partir à la découverte du monde. Bon… Ca a pas trop plu à mes vieux. Et je crois qu’ils m’en veulent un peu aujourd’hui. La preuve, on s’est battu avec mon père le soir-même ! Et ma pauvre mère qui pleurait en essayant de nous arrêter. Mais honnêtement, je préfère ça que de m’être imposé un train de vie qui m’aurait tué à petit feu. Je peux dire que je regrette pas mon choix. Et je pense qu’eux non plus. »

A cela, la jument semblait compatir à ce qu’a sans doute éprouvé les parents de Sharp. Elle eu l’air touchée, sensible. Il n’y prêta pas trop attention et acheva son récit.

Maintenant

Sharp bu une bonne grosse gorgée de son breuvage doré avant de venir à l’actualité.

« Bon, j’avoue ne pas être très satisfait de ce qui se trouve sur cette île. Je veux pas dire mais il y a pas grand-chose. J’en ai fait trois fois el tour et les seules ruines ou coins sauvages n’ont rien de très excitant. Je peux affirmer qu’elle a plus aucun secret pour moi, ouais ! »

Il acheva sa bière, paya et s’en alla déjà pour dormir dans son campement de fortune, pas très loin de la taverne. La licorne en fut presque bouche bée, mais il fit volte-face à quelques pas de la porte et demanda alors :

« Au fait ! Vous sauriez pas comment on peut se rendre sur les autres îles de l’archipel, par hasard ? »